Qu’est-ce qu’une zone à faibles émissions ?

Une zone à faible émission mobilité, également connue sous le nom de ZFE-m, est une zone où des mesures sont prises pour réduire la pollution atmosphérique causée par les véhicules. En limitant les émissions de polluants, ces zones visent à améliorer la qualité de l’air. Les véhicules qui ne respectent pas les normes d’émissions requises peuvent être interdits ou soumis à des restrictions (abonnements, amendes, etc…) pour circuler dans ces zones.

Les zones à faible émission sont mises en place dans les principales agglomérations françaises, et leur nombre devrait augmenter considérablement à l’avenir. D’ici 2025, pas moins de 43 agglomérations en France devront mettre en place des zones à faible émission. Les vignettes Crit’Air ont été mises en place pour distinguer les véhicules concernés par cette restriction, ainsi que pour démontrer le niveau de pollution émis par la voiture. Le niveau de vignette, dont le titulaire est autorisé à circuler dans une zone donnée, et la plage horaire sont déterminés par l’autorité compétente de la zone.

Artisans en danger

Les artisans qui possèdent un VUL (véhicules utilitaires) polluant sont confrontés à l’obligation de le mettre à niveau pour qu’ils respectent les nouvelles normes. Seule une mise à niveau, ou le remplacement de leur VUL polluant par un VUL électrique leur permettra de circuler dans les ZFE.

L’État accorde des subventions pour l’achat d’un véhicule moins polluant, mais elles sont souvent insuffisantes. Il est évident que pour les petits artisans et les PME, le renouvellement du parc automobile est le plus difficile à supporter. Ils sont donc désavantagés par rapport à leurs concurrents établis en dehors des agglomérations, qui ne sont pas encore confrontés à ce problème.

Une alternative abordable

Certains artisans et PME n’ont d’autre choix, pour conserver leur clientèle, que de se tourner vers l’option de la location d’un véhicule moins polluant. Cependant, une alternative abordable est en train d’émerger sous le nom de rétrofit. Ce procédé consiste à convertir son véhicule à moteur diesel ou essence en véhicule à moteur électrique. Tous les composants thermique du véhicule, comme le moteur, le réservoir à carburant, l’échappement et la boîte de vitesses, sont retirés du véhicule et remplacés par un moteur électrique et un pack de batteries hautes performances. Le VUL converti peut ainsi être conservé et utilisé partout en France. 

Cela peut sembler être un processus difficile et coûteux, mais c’est tout le contraire. Il s’agit d’une option bien plus économique que l’achat d’un nouveau VUL électrique ou thermique, dont le coût est souvent astronomique. Grâce à l’option du rétrofit, vous arrivez à vous conformer aux nouvelles normes environnementales avec un véhicule non seulement moins polluant, mais à zéro émission, de plus votre déco et vos aménagements sont conservés.

Le rétrofit vous permet de rouler dans ces zones sans restrictions et, dans certaines villes, les véhicules électriques peuvent même se garer gratuitement.


L’augmentation de la Prime à la conversion

Les primes à la conversion ont augmentées en 2023, en raison des efforts déployés par l’État, pour atteindre les normes environnementales que la France s’est engagée à respecter d’ici 2030. 

Prenons un exemple :

Pour I’acquisition d’un véhicule de classe III dont le poids à vide ne dépasse pas 1 760 kg, cette prime à la conversion est passée de 9 000 à 10 000 euros par rapport à I’année dernière. Pour vous donner une idée, le Ford Transit 2T et le plus petit Ford Transit Custom entrent dans cette catégorie. En effet, cela signifie qu’environ 22 000 euros peuvent suffire pour convertir votre fourgon en véhicule électrique après la déduction des primes. Plus précisément, cette option est plus de deux fois moins chère que l’acquisition d’un nouveau véhicule électrique du même type et elle permet de garder l’aménagement du véhicule d’origine.

De plus, la situation ne peut que s’améliorer, comme l’indique l’État avec ses investissements croissants dans l’électromobilité.

Savoir plus sur les primes à la conversion en 2023.

Prime après prime

La Surprime “ZFE-m” ou bien une prime à la conversion supplémentaire de 1 000 euros est versée à toute personne qui justifie qu’elle vit ou travaille dans une zone ZFE. Elle est cumulable avec les autres primes à la conversion ou l’acquisition d’un véhicule peu polluant. La prime à la conversion peut être majorée de 3000 euros au maximum si vous avez reçu une aide d’une collectivité territoriale localisée dans la ZFE, qui vise le même objectif.

Savoir plus sur la surprime pour tous concernés par les ZFE.


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